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Après avoir défilé, les enfants de la révolution montent sur une plate-forme où ils se dandinent sur des hymnes comme le Bella Ciao de la série espagnole "La casa de papel", tandis que leurs parents les prennent en photo. Tripoli
Des enfants agitent leurs banderoles à l'écoute de slogans contre le régime. Tripoli
Un théâtre ambulant de marionnettes explique aux enfants qui sont les méchants et comment ils doivent être traités.Tripoli
Deux enfants regardent et écoute attentivement une famille qui scande des slogans contre le régime. Tripoli
Une voiture passe près de la place des martyres où se déroulera bientôt la grande manifestation. Beyrouth
Un enfant qui c'est faits peindre sur le visage le drapeau libanais se dirige vers la manifestation en compagnie de sa soeur. Beaucoup d'enfants portent des tenues militaires lors des manifestations mais aussi en dehors de celle-ci. Depuis le début de la révolution, les commerçants de vêtements militaires pour enfants ont doublé leur chiffre d'affaires
Un jeune garçon en tenue paramilitaire et sa maman manifeste pacifiquement à Tripoli. La corruption a réussi à réunir sous le même drapeau les 18 religions qui vivent au Liban.
Une enfant en tenue paramilitaire parade sur les épaules de sa maman avec un fusil à pompe en plastique.
Un jeune garçon lance des slogans par mégafone contre les politiciens et les banques qui seront repris à l'unisson par la foule.
Sur une estrade où se réalisent des meetings sur la marche à suivre contre le régime et les banques, des enfants discutent entre eux. Beyrouth
Un garçon devant des graffitis representant la révolution du peuple libanais. Place des martyres. Beyrouth
Des enfants vont être pris en photo devant le "Poing de la révolution" reconstruit après avoir été incendié quelques jours auparavant. Place des martyres. Beyrouth
Une jeune fille heureuse d'avoir remis une rose à un soldat car il n'y a pas eu d'incidents entre les manifestants et l'armée en ce samedi 23 novembre. Tripoli.
Portrait de groupe pour cette famille venue assister à la manifestation pour le changement. Place Sahet el-Nour.Tripoli
Un jeune garçon reprend des forces avant de poursuivre la soirée. Place Sahet el-Nour. Tripoli
Un garçon muni d'une pierre tape avec vigueur sur un mur fait de tôle pour faire entendre son mécontentement. Beyrouth
Un jeune garçon rend hommage aux victimes de la révolution. Place des martyres. Beyrouth
Un père de famille est son fils avant la manifestation. Place des martyres. Beyrouth
Un jeune garçon accompagné de son frère et sa soeur regardent une lanterne volante prendre son envol. Place des Martyres. Beyrouth
Un bébé est soulevé à bout de bras par son père durant une manifestation. Beyrouth
Enfants et adolescents munis de barres de fer et de pierres se mettent à taper sur de la tôle près du bâtiment du Ministère des finances pour manifester leur mécontentement. Beyrouth
Un jeune garçon rend hommage aux victimes de la révolution. Place des martyres. Beyrouth
Les enfants de la révolution
L'annonce du gouvernement Libanais d'imposer une taxe sur les appels par WhatsApp a mis le feu aux poudres et a déclenché une massive réponse contestataire du peuple qui n'a cessé de croître de jour en jour. Alors que la corruption a réussi à réunir sous la même bannière 18 religions toutes classes sociales et génération confondues, les enfants sont devenus rapidement les grands protagonistes en prenant part au mouvement populaire aux quatre coins du pays des cèdres. Ils n'ont pas un rôle anodin, ils participent activement à toutes les manifestations aux côtés de leurs parents. Munis pour certains de roses qu'ils donneront aux soldats de l'armée suivant le comportement qu'ils auront envers les manifestants. D'autres choisiront une option plus radicale du pistolet ou du fusil à pompe en plastique pour montrer clairement le ras-le-bol que ressent le peuple libanais envers leurs politiciens corrompus et les banques. Porté sur les épaules ou à bout de bras, leurs voix se font aussi entendre par les mégaphones où ils lanceront des slogans contre le régime qui seront repris en cœur par les manifestants.
Habillé pour la plupart en tenue paramilitaire, ils paradent souvent en première ligne. D'ailleurs depuis la révolution, les marchands de vêtements militaires pour enfants ne chôment pas. « On n'a remplacé les tenues classiques des mannequins pour enfants par des vêtements militaires et on a doublé notre chiffre d'affaires », commente Ali. Dans la joie et la bonne humeur ils entonnent des hymnes populaires et en particulier le Bella Ciao de la très célèbre série espagnol « La casa de papel ».
Pour les parents, c'est un orgueil d'emmener leur progéniture à ses rassemblements. « Ils sont le futur et c'est notre devoir de les faire participer au changement du pays. Et si une situation de ce type devait se répéter quand ils seront grand, ils auront acquis déjà une expérience. Ils pourront lutter pour une vie meilleure et cela ça ne s'apprend pas à l'école. » exulte Nour Mohammad.
À la fin de chaque manifestation, on les retrouve dans des meetings qui débat de la marche à suivre contre le régime ou sur les estrades scandant des slogans pour le changement tout en se dandinant sur de la musique populaire. Pour les plus jeunes, des théâtres ambulants de marionnettes leur expliquent qui sont les méchants et comment ils doivent être traités. En attendant un hypothétique gouvernement de technocrates, les enfants libanais continuent à se faire entendre au sein de la tourmente politique, comme pour prendre en charge leur avenir que des adultes au pouvoir sont incapables de leur assurer.